Projet de société coopérative libérée de prestation en informatique
80% NoSSII, 20 % incubateur, 100% coopérative libérée
- Voici les raisons fondamentales qui sous-tendent ce projet : sa raison d'être
- il est essentiellement basé sur l'exemple des NoSSII et des CAE
- Comparaison avec les autres types de status (salariat SSII, portage salarial, indépendance)
La société sera basée en France, à Toulouse plus précisément. Pour des raisons pratiques, elle sera destinée à travailler dans un premier temps avec des clients locaux, mais pourra par la suite étendre sa zone d'action à toute la France, en fonction des besoins et envies de ses membres.
Le travail se découpera en 2 parties
- de la prestation informatique classique (régie, forfait, régie externalisée, etc.)
- un "lab" pour faire de la R&D : un incubateur de projets internes pour permettre aux membres de réaliser leur propre projet
Un point de départ de répartition du temps de travail pourrait être
- 4/5e pour la prestation
- 1/5e pour la R&D et la gestion d'entreprise
Cette répartition pourra se faire :
- soit pour chaque personne : par exemple 4 jours en prestation et 1 jour en R&D, ou 4 semaines en prestation et 1 semaine en R&D
- soit globalisé au niveau d'une équipe : il pourra y avoir par exemple 4 personnes travaillant à plein temps sur de la prestation pendant qu'une personne travaille à plein temps sur la R&D.
Elle pourra évoluer en fonction des besoins et contraintes du moment.
Le financement du lab se fait par l'argent que rapporte la prestation.
La politique salariale est à définir. Beaucoup d'options sont possibles :
- une grille publique comme Occitech ?
- un salaire avec prime sur participation aux tâches communes comme chez Lateral Thoughts ?
- salaire basé sur le tarif de la mission ?
- même salaire pour tout le monde ?
- autre ?
L'important est de parvenir à créer une dynamique de groupe.
Dans un premier temps en attendant de trouver un forfait ou assimilié ce ne sera que de la régie chez le client.
Mais dès que possible, il faudra pouvoir travailler dans des locaux permettant à l'équipe de se retrouver et lancer une dynamique de groupe. Il pourra y avoir alors un travail sous forme de régie externalisée ou sous forme de forfait.
Dans un premier temps, pas de commercial. Chaque personne devra être autonome pour se placer chez un client ou pour décrocher un projet en externalisation.
Dans un second temps, si nécessaire, on fera appel à un commercial freelance afin de pouvoir mieux valoriser les prestations fournies.
Dans une troisième temps, une fois que la structure pourra assumer un tel coup et sous réserve que tout le monde soit d'accord, embauche d'un commercial, mais uniquement en appui des autres membres. Le commercial ne doit pas pouvoir forcer un membre à accepter une mission ou un travail qui ne lui convient pas.
Les membres devront être pleinement conscients de leur responsabilité lors du choix d'une mission ou d'une période d'intercontrat.
Dans un premier temps, afin de limiter les risques, il est préférable que les membres de cette société soient des salariés expérimentés et autonome sur le marché de la prestation (expérience de freelance par exemple).
Une fois la société suffisamment solide, elle pourra prendre le risque d'intégrer des salariés moins expérimenté, moins autonome sur le marché de la prestation. Elle pourra alors les aider à prendre cette autonomie.
La société pourra aussi avoir des relations privilégiées de partenariat avec des freelances intéressés par le projet.
Les NoSSII et le réseau des Coopératives d'Activité de d'Emploi (CAE) :
- Coopérer
- Maison de l'Initiative : celle de Toulouse